2 rendez-vous dans le cadre de la Fête de la danse en partenariat avec Utopiana
de 10h30 à 12h30 / de 19h30 à 21h30 au coucher du soleil

Le titre renvoie au danger au risque en même temps qu’au cycle vital. Les transformations rapides de nos paysages et de nos usages, la question de son accès, entrainent une prise de conscience et l’urgence d’interroger et de renouveler nos relations à cet élément.
Une création qui met en partage l’exploration menée au sein du laboratoire artistique Bains / Maison Contour. L’exploration d’un « Danser brut », une technique de danse expérimentale avec l’outil hypnotique développée par la chorégraphe Catherine Contour.
Le Bain des Pâquis offre un contexte adapté à cette exploration artistique. La création s’y inscrit à deux moments de la journée aux ambiances et énergies contrastées : en matinée et au coucher du soleil. Les présences discrètes des danseur.euse.s, leurs mouvements lents, parfois imperceptibles se déploient sans effet spectaculaire en osmose avec les météores, les vagues et les courants, les variations de la lumière…
Voies d’eau offre une danse de proximité qui touche par tous les sens, active l’imagination et réveille, certaines fois, le génie du lieu. Un temps partagé inspiré de ces moments particuliers où, au Japon, on se réunit dans les bains et dans la nature pour vivre des expériences esthétique éphémères et uniques : une célébration, un passage ritualisé, une fête !

Voies d’eau s’inscrit dans le prolongement de nombreuses réflexions et créations reliées à l’élément eau, la fluidité et les changements d’états.

Une nouvelle étape de Infuse - Suites japonaises au coeur de l’oeuvre d’Ann Veronica Janssens conçue pour la chapelle St Vincent.

Infuse, une pièce chorégraphique inspirée par l’esprit du thé et les gestes de sa préparation collectés dans
différentes cultures et tout particulièrement au Japon. Une invitation à une expérience partagée, l’habitation poétique, d’un intervalle où l’on prend le temps, le temps de l’infusion.
Sur les trois plateaux de la table-paysage en cire - réalisée avec le designer Goliath Dyèvres - qui constitue l’élément central, l’eau déborde, un paysage se crée et se transforme, non sans évoquer ce qui se joue à l’échelle du « jardin planétaire ». Le son des goutte-à-gouttes se composent avec les sons du lieu et des actions.
Infuse se fait l’écho de la formule que les japonais associent à l’art du thé : « Ichi-go ichi-e »: « Une fois, une rencontre ».

Une création située pour l’exposition Archéologie des fluides (commissariat Pascal Rousseau), une mise en résonance des pratiques différentes de l’hypnose dans l’histoire liée à la création artistique.

Si la danse et l’hypnose sont au cœur des expérimentations genevoises avec Magdeleine il y a un siècle, la question de danser dans un processus hypnotique occupe depuis une vingtaine d’années la chorégraphe Catherine Contour. Durant trois jours, les danseur.euses apprivoisent l’espace de l’exposition pour une création unique et située qui met en résonance des danseurs et danseuses d’aujourd’hui entourés de figures de danseuses d’il y a un siècle et d’autres de la Grèce antique.

Une Plongée dans l’œuvre réalisée en 2013 par Ann Veronica Janssens (commande publique de la Ville de Grignan en partenariat avec le ministère de la Culture) dans la Chapelle Saint-Vincent de Grignan datant du XIIe siècle.
Un accompagnement situé avec l’outil hypnotique conçu et proposé par Catherine Contour.

Créations situées dans le cadre de La Festive 2024 Bain public / Métive # 1 et Bain public Métive # 2 s’inscrivent dans le prolongement de résidences en 2023 et 2024

Bains est le nom du laboratoire artistique initié en 2017 par la chorégraphe Catherine Contour au sein de Maison Contour pour poursuivre l’exploration des possibilités artistiques et pédagogiques de la technique hypnotique amplifiée de connaissances empruntées à divers arts du mouvement. L’un des points de départ de cette recherche est sa découverte des gestes dits « non-volontaires » observés lors du développement de la transe hypnotique ; Un autre, la manière singulière dont le langage accompagne la mise en mouvement.

Les Bains publics sont des créations qui invitent les spectateur.rice.s devenu.e.s baigneur.euse.s à s’immerger dans un espace préparé - comme on dit un piano préparé -.à partir de l’observation de ce qui est déjà là et par un mode d’habitation mettant quotidiennement en jeu les pratiques du Danser brut .

Bain public est une création située dont l’une des intentions est de mettre en partage par l’expérience certaines des pratiques développées au sein du laboratoire pour rencontrer le Danser brut.

Bains est le nom du laboratoire artistique au sein de Maison Contour où se poursuit l’exploration des possibilités artistiques et pédagogiques de la technique hypnotique.

Les Bains publics sont des créations qui invitent les spectateur.rice.s devenu.e.s baigneur.euse.s à s’immerger dans un espace préparé par un mode d’habitation mettant quotidiennement en jeu les pratiques du Danser brut.

La situation singulière des 3bisf au sein du Centre Hospitalier psychiatrique Montperrin et son engagement dans le réseau Art, soin, citoyenneté résonne avec nos intérêts et avec les valeurs que nous défendons.
Chacun des moment de la semaine a participé à la composition de cette création in-situ : Les rencontres prévues et inattendues, les pratiques toujours renouvelées, l’atelier ouvert, la performance jouant avec l’espace public et les variations météorologiques.

Habiter les jardins du 3bisf et du Centre Hospitalier Montperrin, déborder de l’hôpital vers la ville jusqu’au jardin du Pavillon de Vendôme. Une invitation à pratiquer dans la sieste PEP (« Pour En Profiter »), un partage collectif comme mobilisation douce et joyeuse pour alerter sur la fragilité du corps tout en se reliant à la gravité pour (re)trouver une puissance à peser ensemble.
Le Bain public dans le jardin du Pavillon de Vendôme prend la forme d’une action poétique et politique pour défendre l’ensemble du vivant.

Danse / Musique / Design / Écologies
Tentative d’apprivoisement du chaos par un geste dansé et musical. Une transformation poétique et collective autour d’une table-paysage en cire avec thé, eau, végétal, terre et porcelaine.

Infuse - Suites japonaises ou les gestes déplacés d’une cérémonie du thé
Une nouvelle étape de cette pièce à la croisée de la danse, de la musique, du design, du paysage et des écologies, qui tisse dans la durée des liens subtils avec la culture japonaise et ses acteur.trice.s.

Infuse est une chorégraphie inspirée par l’« esprit du thé » et les gestes de sa préparation collectés dans différentes cultures et tout particulièrement au Japon. L’eau et son débordement évoquent, par un glissement d’échelle de la table au « jardin planétaire », des questions vives de notre temps marqué par les transformations rapides et profondes des milieux.

Danse / Musique / Design / Écologies
Tentative d’apprivoisement du chaos par un geste dansé et musical. Une transformation poétique et collective autour d’une table-paysage en cire avec thé, eau, végétal, terre et porcelaine.

Une nouvelle étape de cette pièce à la croisée de la danse, de la musique, du design, du paysage et des écologies, qui tisse dans la durée des liens subtils avec la culture japonaise et ses acteur.trice.s.

Tentative d’apprivoisement du chaos par un geste dansé. Une transformation poétique et collective autour d’une table-paysage en cire avec thé, eau, végétal, terre et porcelaine.

dans le cadre du festival Les Traversées 2023.
Inspirée de l’art du thé Infuse tisse danse, musique, design, céramique et écologie.

Infuse est une pièce chorégraphique inspirée par l’« esprit du thé » et les gestes de sa préparation, collectés dans différentes cultures et tout particulièrement au Japon. Ces gestes déplacés invitent à une expérience partagée du temps. Une expérience qui interroge nos manières d’habiter ensemble des milieux en transformation.

Tentative d’apprivoisement du chaos par un geste dansé et musical. Une transformation poétique et collective autour d’une table-paysage en cire avec thé, eau, végétal, terre et porcelaine.

Danse / Musique / Design / Écologies
À la croisée de la danse, de la musique, du design, du paysage et des écologies, Infuse tisse dans la durée des liens subtils et profonds avec la culture japonaise et ses acteur.trice.s.

Infuse est une chorégraphie inspirée par l’« esprit du thé » et les gestes de sa préparation collectés dans différentes cultures et tout particulièrement au Japon. L’eau et son débordement évoquent, par un glissement d’échelle de la table au « jardin planétaire », des questions vives de notre temps marqué par les transformations rapides et profondes des milieux.

Préparer un bol de thé comme une danse / Partager une danse comme un bol de thé.
Infuse se fait l’écho de la formule que les japonais associent à l’art du thé : « Ichi-go ichi-e » : « Une fois, une rencontre ».
Sur une table-paysage en cire noire, une danseuse prépare le thé et l’offre à chaque membre d’une petite assemblée. Ses gestes se répètent, se suspendent, s’amplifient, rythment et sculptent l’espace, invitent à activer tous les sens et à revenir au corps comme on dit revenir à la terre. Dans l’espace pacifié de la chambre de thé, chacun.e est invité.e à habiter poétiquement un intervalle, une suspension où l’on prend le temps, le temps de l’infusion. Du souffle du musicien se crée une musique qui façonne des climats propices à une dérive hypnotique. La danse se déploie à partir de ces simples gestes : donner et recevoir un bol de thé ; des bols moulés sur le coude, symbole chez les aborigènes d’Australie du lien entre des éléments à associer. Un à un, les bols s’empilent. S’érige la colonne vertébrale d’un fragile corps commun qui s’allonge sur la terre où il se fond peu à peu.

Après deux ans de report pour cause de pandémie, la création Hortense / Dazaifu s’est déroulée dans le Bunshokan du sanctuaire Dazaifu Tenmangu après deux temps de résidence de création : la première en août 2018 pour le film Hortense / Dazaifu, la seconde en novembre 2019 pour la création in-situ pour le Dazaifu Tenmangu à l’invitation de Eri Anderson.
La création se compose d’une installation à base de fleurs de chrysanthèmes récupérées sur place, du film tournée à Dazaifu et d’une performance située dans le Bunshokan et son jardin.

En première partie le film Hortense / Dazaifu et une installation consistant en un travail de mise en lumière dans l’ensemble du lieu en jouant uniquement sur les volets et les panneaux coulissants selon les heures des rendez-vous (à 11h et de 16h à la tombée de la nuit), ombres, lumières, têtes de chrysanthème et d’hortensias.

Adaptation et cadeaux du lieu : les algues royales Kombu et des « pierres d’eau » pour la table-paysage dans une version spéciale Japon, le festival des chrysanthèmes prenant fin la veille de la création, la possibilité de récupérer les têtes coupées pour faciliter le transport (!) et la remise en eau du petit ruisseau artificiel du jardin du Bunshokan quelques jours auparavant pour le concours annuel de calligraphie.

Un film, réalisé par une équipe japonaise (Naoyuki Kondo, Hirotaka Yasuki et Naoya Momota) à la demande du sanctuaire Dazaifu Tenmagu, prolonge cette riche expérience partagée avec Yuki Nakagawa, violoncelliste invité pour une nouvelle collaboration huit ans après la première au Kyoto Art Center et Misa Ishibashi qui a rendu possibles de précédents séjours au Japon ainsi que la mise en place de conférences-rencontres et de workshops.

Une pièce de la série Pièces d’hypnose pour espaces de projection, spécialement conçue pour l’oeuvre de Ann Veronica Janssens « 23:56:04 »

À partir d’un premier temps d’immersion en auto-hypnose dans l’oeuvre d’Ann Veronica Janssens, Catherine Contour convoque cette expérience pour composer en direct une Pièce d’hypnose basée sur un scénario ouvert qui s’écrit en relation avec le lieu et les présences visibles et non-visibles, à la tombée de la nuit.
2 rendez-vous : à 18h30 / à 19h30

Pièce d’hypnose de la série Pièce d’hypnose pour espaces de projection, créée pour l’exposition A Secret Chord conçue par le metteur en scène Romain Jarry au Bel Ordinaire, espace d’art contemporain à Billère.

Commissariat : Romain Jarry
Orchestration sonore, lumière et vidéo : Serge Damon

Pièce sonore et dispositif d’écoute (avec balançoire) pour l’exposition A Secret Chord conçue par le metteur en scène Romain Jarry au Bel Ordinaire, espace d’art contemporain.
Un ébranlement doux comme un bercement entre fait et fiction.

Pièce réalisée suite à une résidence au Bel Ordinaire en décembre 2021.
Lors de cette résidence Catherine Contour a également accompagné Romain Jarry avec l’outil hypnotique pour concevoir les quatre « séquences » et la scénographie de l’exposition.

Un film réalisé par Mathieu Bouvier

Un témoignage sur les Plongées au noir créées en avril 2022 au TMG - Grand théâtre de Grenoble.
À découvrir sur vimeo - Durée : 20’23 »
Pour prolonger et partager une aventure de deux années mouvementées d’habitation de ce lieu magique.

Son et jeu instrumental (saxophone) : Bertrand Gauguet

Les Plongées au noir se sont patiemment élaborées de 2020 à 2022, au rythme si particulier de ces années confinées, à travers une série de résidences avec les habitant.e.s du théâtre, des membres de l’équipe artistique et quelques complices invité.e.s. Un principe de création basé sur une attention à Ce qui est là en prenant le temps de le découvrir par l’écoute et l’observation.
La création ayant été reportée d’un an, un feuilleton radiophonique a été réalisée avec Radio Campus Grenoble et diffusé en février/mars 2021. À l’écoute sur : https://campusgrenoble.org/plongees-au-noir/

Plongées au noir est tout à la fois une pièce in-situ en l’honneur de ce théâtre historique en plein renouvellement et un cheminement vers Danser brut, une approche singulière de la danse avec l’outil hypnotique élaboré par Catherine Contour et les artistes du laboratoire Bains.

D’où sommes-nous ? Je ne sais pas du tout, nulle part, partout, partout, dans l’air, dans le feu, partout (…) Nos corps, où ? Nos corps, de l’air ! Le mouvement ? Si lent ! Quelle lenteur, les souvenirs, vagues ! Et puis ? Et puis ? Tout sombre, tout vit, tout bouge, tout revient, rien n’est passé…
Écrits - Carnets de Alberto Giacometti (M.L. Palmer et F. Chaussende)

dans le cadre du Forum Créer les conditions de sa santé organisé par le CCN de Caen et le CND (Centre national de la danse)

3 résidences d’expérimentation de 6 jours chacune : en mai, juillet et septembre 2021.
Les 16 et 17 septembre, les portes du laboratoire s’ouvrent pour accueillir de petits ensembles de curieux.

• La session de mai nous permet de rencontrer le lieu et ses environs à travers promenades et pratiques en intérieur et en extérieur. Le réalisateur Mathieu Bouvier expérimente des prises de vue avec l’outil hypnotique.
• La session de juillet accueille aux côtés des danseur.euse.s la réalisatrice Béatrice Plumet et le réalisateur Mathieu Bouvier. L’outil hypnotique est expérimenté pour l’écriture de scénario dans la préparation collective d’un film.
• Durant la session de septembre se poursuit la réflexion sur les modalités d’accueil et les formats proposés pour rencontrer ce travail en perpétuelle évolution.

dans l’exposition « Hypnose » conçue par Pascal Rousseau (2ème volet de Cosa Mentale, Pompidou-Metz, 2017).
Des films sur les danses avec hypnose sont présentés dans l’exposition (du 15 octobre 2020 à mi-juin 2021).

Danser brut / Nantes création initialement programmé les 21, 23 et 24 janvier 2021 au Musée des arts de Nantes dans le cadre de l’exposition « Hypnose » n’a pu être reportée. Cette situation inédite : habiter masqué.e.s parmi un ensemble d‘« oeuvres voilées » nous a inspiré un film avec le réalisateur Mathieu Bouvier.
Nous avons été accueilli.e.s en résidence en mai 2021 afin de tourner une vidéo dans l’exposition déserte en attente de recevoir de nouveau ses visiteurs. Ce contexte inattendu a enrichi notre exploration de l’outil hypnotique pour la création.

Livre-catalogue « Hypnose - Art et hypnotisme de Messmer à nos jours » par Pascal Rousseau (Beaux-arts de Paris éditions et Musée d’arts de Nantes).

Danse / Design / Musique / Céramique

précédé de Hortense (projection)

ou Les gestes déplacés d’une cérémonie du thé
et l’installation Mousses, une maison de la fantaisie

ou Les gestes déplacés d’une cérémonie du thé

avec présentation de films et de tracés dans l’exposition Danser brut
Présentation de films et de tracés dans l’exposition Danser brut reprise à la fondation Fluxum à Genève

film et résidence de création

suivie d’une conversation avec Pascal Rousseau : Art et hypnose, le cinéma comme dispositif hypnotique

suivie de Infusion en conversation

suivie de Une danse comme infusion de paysage

Plongée#1 : Danse du brame
Plongée#2 : Nuit Noir Forêt
Plongée#3 : Chasse à l’image de chasse – Temps de pause 1
Plongée#4 : Chasse à l’image de chasse – Temps de pause 2

au Musée d’art du Valais

BOLS, triptyque pour Lamelouze

• Les Bols à textes (Installation pérenne) et la Carte des Bols à textes (objet éditorial)
• Un jardin suspendu à Lamelouze (création radiophonique)
• La Dorsale de la grande danseuse - Protocole chorégraphique pour une danse de pleine lune et un film in progress

(Installation visuelle et sonore pour la petite salle), Pièces d’hypnose pour espace de projection (création sonore pour la cabine d’écoute / Accompagnements en présence avec des scénarios d’hypnose originaux proposés sur rendez-vous en individuel et par petits groupes)
pour l’exposition 2062, aller-retour vers le futur

Pièce d’hypnose accompagnée

Un thé performé en attendant la nuit / projection du film Plongées / Échanges et petite pièce d’hypnose

Ouverture

Processus hypnotique, processus de création

Maison, objets et dispositifs

Cultiver l’art du repos : danse, sieste et jardin

Le spectateur : du témoin au baigneur

De l’hétéro-hypnose à l’auto-hypnose

Transe hypnotique, conscience et improvisation

La dimension productive du langage

Corps, lieu et imaginaire

Le corps en jeu

ou l’exploration de l’œuvre chorégraphique à travers sa rencontre avec les spectateurs comme une somme de co-productions uniques en co-habitations négociées.

Pour en savoir plus : maisoncontour site archivé

Catherine Contour développe depuis une trentaine d’années une série intitulée Autoportraits chorégraphique accompagnés. Elle se compose de photos (polaroids puis numériques), de films, d’une création radiophonique, d’installations visuelles et sonores et de performances situées avec une prédilection pour les Jardins.